Avec plus de 3 millions de personnes dépressives en France chaque année, la dépression, ce mal moderne, est aujourd'hui un des problèmes majeurs de santé publique.
Une équipe de chercheurs de l'INSERM (Institut National de Santé Et de Recherche Médicale) de Tours semble avoir trouvé un nouveau marqueur associé à la dépression : les dysfonctionnements de l'odorat.

En effet, une étude cas-témoins a été réalisée : 18 cas atteints de dépression sévère et 54 témoins ont été soumis à des tests olfactifs.
Les tests étaient composés de 8 odeurs différentes plus ou moins agréables, ainsi que d'un mélange d'odeurs équivalent à la perception des odeurs de tous les jours.
L'équipe a constaté que les patients dépressifs distinguaient moins bien les différents niveaux d'intensité d'odeur et sont peu sensibles aux odeurs agréables.
Une fois soigné par un traitement anti-dépresseur, les troubles olfactifs des patients persistaient.
Compte tenu du fait que ces troubles persistent après la guérison, une recherche est à faire au niveau de l'implication de ce facteur dans le risque de rechute. C'est pourquoi cela devient une optique de santé publique.
Source :
Article INSERM
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